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Ma mamm-guñv Plonevez ar Faou (bro-Dardoup) ha ma dad-guñv Koloreg (gwisket diouzh mod bro-Poc’hêr), eurejet e 1920. Gwisket vez mod Poc’hêr gant an hanter deus Koloreg; ma mamm-guñv Koloreg a wiske mod Dardoup. Mon arrière grand-mère de Plonevez ar Faou (pays Dardoup) et mon arrière grand-père de Koloreg (qui portait la mode Poc’her) , mariés en 1920. La moitié de Koloreg portait la mode du Poc’hêr; mon arrière grand-mère de Koloreg portait la mode Dardoup.

Salut tout ‘n dud, re vras hag ar re vunut!  

Vous aimez l’authenticité? Vous frappez à la bonne porte! Couturière de Haute-Cornouaille, je suis passionnée par toutes les cultures. Tout d’abord ma culture locale, très riche; les costumes traditionnels bretons sont un domaine aussi vaste que passionnant pour la modéliste que je suis! Je confectionne également des robes de mariée, hakamas, des costumes de danse orientale et flamenco, costumes de spectacle, et bien entendu, vêtements; et je tricote des musettes de sonneurs au crochet.  Dès mon plus jeune âge, j’ai taillé des robes et costumes de toutes sortes à mes poupées. Chez ma grand-mère, à Landelo, je ne manquais pas d’inspiration, il y avait des vieilles photos de mariages d’avant-guerre, et elle et sa voisine m’expliquaient la coiffe et le costume, en connaissance de cause… Que de récits passionnants… Je m’étais même « bricolé » une coiffe (au crochet) et un petit costume pour « trotter » pendant les vacances chez ma grand-mère, tant que j’étais en primaire.. Puis, dès qu’il a eu été possible, j’ai entamé mes études de couture, après la 3ème, par un BEP puis un Bac Pro « Couture » à Kemperle, ainsi qu’un Brevet des Métiers d’Art en broderie or à Rochefort-sur-Mer. Mon entourage a bien sûr été mes premiers modèles à habiller. Puis j’ai créé mon auto-entreprise en 2010, « Chik Ha Brav ».  

Je couds avec de très belles machines Singer non-électriques. Ces machines sont un vrai régal à utiliser; elles ne font jamais de caprices, elles acceptent autant les tissus très très fins que les tissus très très épais, même le jersey, il n’y a jamais de réglage à faire; elles ont quasiment cent ans et fonctionnent comme neuves, puisqu’elles ont été faites pour durer! Il y en a certainement une qui vous attend impatiemment dans le grenier de vos aïeux! Une courroie neuve, et c’est reparti pour un tour! Mon technicien de machines, Ifig, m’a dit pendant des années d’utiliser ces belles machines, et que c’était vraiment dommage de les garder juste pour décorer; le jour où je l’ai enfin écouté fut le premier jour du reste de ma vie!! Et pour quelqu’une qui aime les vieilles choses, locales qui plus sont, ces charmants et élégants outils savent joindre l’utile à l’agréable!  

Chaque commande est pour moi un pur plaisir! Faites-moi part de vos envies! Je serai ravie de vous accueillir à mon atelier, à Plonevez-ar-Faou.

☎️ 0684539705

A wir galon.  

« Bien loin d’impliquer la répétition de ce qui fut, la tradition suppose la réalité de ce qui dure » (Igor Stravinsky).

« Choisissez un travail que vous aimez, et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » (Confucius).

« Lorsque vous travaillez, vous êtes une flûte à travers laquelle le murmure des heures se transforme en musique » (Khalil Gibran).  

« L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité. Seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine. Seul l’amour le peut » (Martin Luther King).  

« Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s’étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j’en vois et toujours avec un nouveau plaisir. L’admirable, c’est qu’ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons. Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols, et j’ai entendu de jolis mots à la Prud’homme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d’ordre. C’est la haine que l’on porte au Bédouin, à l’hérétique, au philosophe, au solitaire, au poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère. Il est vrai que beaucoup de choses m’exaspèrent. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton» (Gustave Flaubert, lettre à George Sand, Croisset, vers le 15 juin 1867).

« La tradition, c’est la transmission du feu et non l’adoration des cendres (Gustav Mahler).

« La terre sera bien ennuyeuse à habiter quand on l’aura rendue pareille d’un bout à l’autre, et qu’on ne pourra même plus essayer de voyager pour se distraire un peu » (Pierre Loti). « Ceux qui m’entourent m’ont gâté mon Tahiti, en me le présentant à leur manière; ceux qui traînent partout leur personnalité banale, leurs idées terre à terre, qui jettent sur toute poésie leur bave moqueuse, leur propre insensibilité, leur propre ineptie. La civilisation y est trop venue aussi, notre sotte civilisation coloniale, toutes nos conventions, toutes nos habitudes, tous nos vices, et la sauvage poésie s’en va, avec les coutumes et les traditions du passé… » (Le Mariage De Loti).

« Chez nous, nul n’emporte dans la tombe le secret d’une tradition orale ou le chant populaire légué par les aïeux de génération en génération, et venu avec eux, peut-être, des pays lointains où fut leur berceau. C’est là un patrimoine commun, et il est assez riche pour que chacun de nous y ait une part aussi large qu’il le peut désirer » (François-Marie Luzel).  

« Avoir l’accent, c’est chaque fois qu’on cause, parler de son pays en parlant d’autre chose » (Fernandel).  

« L’homme, blanc en Europe, noir en Afrique, jaune en Asie, et rouge en Amérique, n’est que le même homme teint de la couleur du climat » (Georges-Louis Leclerc de Buffon).  

« Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé » (Ernest Renan).  

« Je sais d’où je viens, je n’ai pas peur de ce qui est différent, de ce qui est étranger, parce que je sais que je ne me perdrai jamais » (Annie Ebrel).  

« La civilisation ne réside pas dans le perfectionnement du machinisme mais dans la sauvegarde des sentiments humains » (Antoine de Saint-Exupéry).

« Les paysannes du marché font une foule bien sombre; n’étaient les coiffes des femmes, tout serait noir. Nous sommes ici dans la Bretagne noire qui gagne tous les jours sur la Bretagne multicolore, sur la vieille Armorique aux si magnifiques costumes; une tâche noire qui s’étend comme une tâche d’huile supprimant partout le pittoresque de l’habitant. C’est comme une loi, il faut que partout, du nord au sud, le moderne enlaidisse et attriste les paysages. C’est écrit! Le costume breton, mais c’est un monument historique, il devrait être classé comme tel, ainsi que les monuments de pierre. Bien entendu, il s’agit de ces costumes du Morbihan et du Finistère qui varient quelquefois de village en village. L’Ille-Et-Vilaine et les Côtes-du-Nord, vouées au noir, n’ont pas de ces costumes, les hommes ont seulement la veste longue et le petit chapeau breton. J’ai vu dans un chef-lieu de canton du Morbihan le greffier de la justice de paix portant le costume du pays, moins les braies, et il avait ainsi une autre prestance qu’en redingote. Mais tout s’en va, les Bretons qui ressemblaient autrefois à des turcs avec des vestes de toutes les couleurs et les bragoù-bras, les Bretons bruns et rasés ont maintenant avec la petite veste et le pantalon un faux air de toreros andalous. Les femmes seules ont conservé les costumes, les corsages ou justinous bien plaqués, à entournures de velours sous les épaules, les jupes à grands plis et à bordures de velours, l’étonnante variété des coiffes et aussi la majesté des belles collerettes empesées particulières au Finistère. Dans les pays Gallots, Ille-et-Vilaine, Loire-Inférieure et Côtes-du-Nord, le costume c’est le châle presque toujours noir qu’elles gardent même à la maison, le tablier à « devantière » et la coiffe. Marché, fête ou assemblée, toute réunion bretonne, que les femmes aillent au marché ou au pardon, danser à une fête les rondes, les dérobées, espèces de farandoles coupées d’avant-deux, ou piler l’aire neuve, _sauterie donnée pour piler le sol des maisons neuves, par le propriétaire qui paie la musique et le cidre aux voisins et aux amis;_ qu’elles aillent porter le beurre au marché, conduire leurs oies aux grandes foires de septembre, ou qu’elles restent à tourner le rouet sur le pas de leur porte, c’est toujours le même costume noir, les mêmes silhouettes sombres sous la blancheur des coiffes, petites ou grandes, serrées aux tempes ou palpitantes comme des ailes blanches de grands oiseaux » (Albert Robida).  

« Bernard, c’est […] un peintre jeune […]. J’ai vu, de lui, un après-midi de dimanche en Bretagne, des paysannes bretonnes, des enfants, des paysans, des chiens déambulant dans une prairie très verte, les costumes sont noirs et rouges et des coiffes blanches. Mais il y a dans cette foule aussi deux dames, l’une en rouge, l’autre en vert bouteille qui en font une chose bien moderne. Demande à Théo de te montrer l’aquarelle que j’en ai faite d’après le tableau, c’était si original que j’ai tenu à en avoir une copie » (Lettre de Vincent Van Gogh à sa soeur Wil, le 10 décembre 1889).  

« Mat ha buan n’int ket unan » (« Bien et vite ne font pas un »).  

« Cueillir une fleur dérange une étoile. »

« Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent » (Voltaire).

« Hop hop hop lare Job da Yann, trankil war an amann! » (Hop hop hop disait Job à Yann, doucement sur le beurre!).

« La bienveillance envers tous les peuples est la véritable religion » (Mère Teresa).  

« L’un des pires démons de la civilisation technologique est la soif de la croissance » (René Dubois).  

« C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas » (Victor Hugo).  

« Notre liberté est incomplète sans celle des Palestiniens » (Nelson Mandela).

https://youtu.be/xmE1UO8KlF4
http://youtu.be/8zu_eOCKxRM
https://youtu.be/cLn1HZ3kS6Q
https://www.facebook.com/MarcelPagnolFernandelRaimuLaProvenceDantan/videos/1056389167743238/
https://youtu.be/RsqcowEv5uI?list=RDEMT6RhnyYBZzg_muBOZII04Q
http://www.dardoup.com/

Sondage en Poc’her et Dardoup sur le nom du corsage breton féminin en velours noir: Kemejetenn (Sant-Riwal, Skrignag); Chimjetenn (Plonevez-ar-Faou); Rokedenn (Rostren, Poullaouen); Chubjetenn (Koloreg).


Duig

Setu ar jiletenn diwezhañ meus graet an devezhioù-mañ : ar c’hiz Duig, gwisket e-barzh un tamm mat deus bro an Aven, kreizteiz-Kerne . (Le petit dernier sorti de mon atelier aujourd’hui : un gilet mode Duig, qui signifie « petit noir », portée dans une bonne partie de l’Aven, Cornouaille-sud.)

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